Une formation en maths ou en physique reste reconnue pour son niveau d'excellence (la reconnaissance du doctorat pose peut-être davantage problème), mais à condition de la coupler à une formation plus pragmatique (informatique, ingénierie, actuariat, finance, cryptographie, ...).
A moins de ne jurer que par la recherche ou l'enseignement, avoir développé un esprit critique et d'analyse n'a de sens qu'à partir du moment où c'est appliqué. C'est dans ce cas précis qu'il y a avantage compétitif certain (pluridisciplinarité, capacité d'adaptation,...).
Aussi, pour ceux qui visent le privé, le système de Bologne permet d'anticiper ces ennuis et d'arrêter ses jouissances personnelles après la 3e bac, en migrant vers un diplôme valorisable. Si vous êtes dans ce cas d'incertitude, renseignez-vous sur la formation d'ingénieur physicien ou d'ingénieur mathématicien par exemple, je pense qu'elle est accessible même sans avoir suivi la mineure en ingénieur. Mieux : j'ai l'impression qu'avec un diplôme d'ingénieur on peut tout aussi bien accéder aux thèses scientifiques (généralité à confirmer).
Aussi, mentionnons dans ce cas la réelle importance accordée aux séjours à l'étranger, même si le niveau y est inférieur. Favorisez donc le séjour Erasmus lorsque c'est possible.
Dans tous les cas - si vous visez le privé donc - ne vous arrêtez jamais à l'avis d'autres étudiants, doctorants ou même de professeurs. L'environnement académique n'est en rien comparable au privé.